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Nous donnons en appendice deux études de Guyau. La première est une note adressée à la Revue philosophique en 1883. Guyau y signale le premier la possibilité de créer des instincts artificiels ou de modifier les instincts naturels au moyen de la suggestion hypnotique. La deuxième étude, sur le stoïcisme et le christianisme, est une œuvre de jeunesse, — ou plutôt, toutes les œuvres de l’auteur ayant été écrites depuis la dix-neuvième année jusqu’à la trente-troisième, — c’est un de ses premiers essais, d’une inspiration encore à demi kantienne, mais où pourtant se révèle déjà l’originalité et la force de sa pensée. Il venait alors d’achever une remarquable traduction du Manuel d’Epictète[1], et ce fut pour lui l’occasion naturelle d’une étude sur le stoïcisme.

  1. Librairie Delagrave. 1 vol. in-18.