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Pendant longtemps, jusqu’au milieu du jour, il demeura muré dans son attente et perclus d’espérance ; puis peu à peu, Argentan passé, ses yeux furent attirés vers les portières par toute la verdure normande.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2c/Maupassant_-_Notre_C%C5%93ur%2C_Ollendorff%2C_1902_page_0080.png/450px-Maupassant_-_Notre_C%C5%93ur%2C_Ollendorff%2C_1902_page_0080.png)
Le convoi traversait un long pays onduleux, coupé de vallons, où les domaines des paysans, herbages et prairies à pommiers, étaient entourés de grands arbres dont les têtes touffues semblaient luisantes sous les rayons du soleil. On touchait à la fin de juillet ; c’était la saison vigoureuse où cette terre, nourrice puissante, fait épanouir sa sève et sa vie. Dans tous les enclos, séparés et reliés par