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trente-neuf cas traités au moins pendant trois jours, trente-cinq ont été guéris ; deux cas seulement ont nécessité l’opération de la trachéotomie dès le début de la médication ; elle a été continuée scrupuleusement, et la guérison a été obtenue dans les deux cas, malgré la gravité de la maladie, car les enduits diphtériques avaient déjà envahi les bronches dans une grande étendue. »

Les mêmes maladies, chez nos animaux domestiques, peuvent être traitées avec avantage par le perchlorure de fer.

M. Bodin qui, lui aussi, préconise le perchlorure de fer contre l’angine couenneuse, explique l’action de ce médicament, en disant qu’il tue le champignon supposé qui la produit.

Employé contre l’entérite couenneuse des ruminants, il arrête le travail plastique et racornit les fausses membranes.

À l’exemple de M. Vigla et de M. Plagge, on pourrait employer le perchlorure de fer contre le catarrhe interne et chronique de la vessie.

Parmi les maladies qui affligent l’espèce humaine, il est une affection bien pénible à supporter et qui, le plus souvent, résiste au traitement le plus rationnel : c’est l’ongle incarné. Que n’a-t-on pas imaginé, depuis l’arrachement barbare et souvent inutile de l’ongle jusqu’à la poudre d’alun ?

Aucun médicament ne guérissait complètement de cette affection. Depuis quelque temps, on a enregistré plusieurs succès par le perchlorure de