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lades devraient être soumis à l’emploi des pommades au goudron et à l’huile de cade, dont l’usage est si désagréable contre l’eczéma des seins ou du nombril chez la femme, l’intertrigo très-chronique, les plaques d’eczéma lichénoïde isolées sur le dos des mains ou ailleurs.

MM. Mathey et Aran l’ont trouvé efficace contre les érysipèles.

Le temps déterminera la question de savoir s’il peut être employé dans d’autres affections et particulièrement dans la teigne à forme lymphatique, l’herpès tonsurans et le porrigo décalvans.

Ces pommades au perchlorure de fer ont le grave inconvénient de jaunir la peau pendant longtemps, ce qui doit les faire rejeter dans le traitement des maladies externes affectant les animaux de luxe. Le savon, en effet, n’enlève la coloration produite que très-imparfaitement. Ce qui réussit le mieux pour faire disparaître ces taches, c’est une dissolution de 4 à 6 grammes de carbonate de potasse dans environ 30 grammes de glycérine ; mais on comprend que ce moyen est peu applicable à des surfaces rendues déjà très-douloureuses par la maladie et le traitement nécessité ; aussi ne sont-elles employées due dans les maladies qui ne sauraient guérir sans leur emploi.

ANTIVIRULENT. — Depuis 1855, on reconnaît au perchlorure de fer une propriété antivirulente, alors qu’il est associé à un acide, soit minéral, soit vé-