Page:Guttinguer - Méditation sur le saint temps de carême, 1838.djvu/3

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les temps sont meilleurs, on espère
Que sous un destin moins sévère
La royauté va respirer !
Princes, femmes, enfans et Reines,
Le ciel prend en pitié vos peines,
On ne vous verra plus pleurer.
Que votre douleur se console !
Sur le front tendre et courageux,
La couronne aux dards épineux
Devient bientôt une auréole.
Au Trône pour qui l’on pria,
Dieu laisse à vos sujets fidèles,
Après leurs angoisses mortelles,
Chanter aussi l’alleluia !