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Qu’on distribue encore au peuple consolé,
Chaque fois qu’à ton nom, Christ, il est assemblé.
Mangez, ne craignez pas ; car toute créature
Qui demande au Seigneur, aura sa nourriture.
Il en reste, il en reste assez pour l’avenir :
Ce pain, c’est l’espérance au sein du souvenir.
Il suffirait à tous, hommes insatiables,
Si nous venions, Seigneur, le chercher à vos tables.


Indulgence, douceur, tendresse et vous pardons,
Amassez-vous ici, trésors de l’Évangile !
Ne craignez rien, venez, cœur aimant et fragile,
Le Dieu près de mourir va sourire à vos dons.
Répandez vos parfums, aimez, Jésus fait grâce !
Madeleine, en vos pleurs votre péché s’efface,
Vous avez parfumé son front, lavé ses pieds,
Et vous avez aimé ; vos torts sont oubliés.