Page:Gustave Toudouze - Péri en mer, 1905.pdf/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Ce sont des falots.

En effet, un groupe se dessinait sur la route, à présent éclairée ; Pierre Guivarcʼh, Tonton Corentin, Marhadour, atteignaient le commencement des dunes ; de loin ils aperçurent la jeune fille.

— La voilà ! fit le maître de port.

Marhadour ajouta :

— Elle n’est pas seule ; que diable ?… Celui-là ?…

Une seconde l’inconnu sembla hésiter ; puis, venant présenter son visage au falot de Garrec

— Celui-là, c’est moi, celui qui revient de l’autre monde !

— Hein ! le naufragé !… fit Corentin.

— Personne ne m’a donc reconnu ? demanda l’homme, qui ajouta aussitôt : Je suis Jean-Marie-Hervé Guivarcʼh, le petit mousse de la Proserpine !