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TROISIÈME PARTIE

I

Ce fut au commencement de la première semaine de mai que Tonton Corentin rencontra, un matin, Mariannik Guivarcʼh toute seule sur la lande voisine de la pointe du Grand-Gouin.

Il revenait du sémaphore des Pois, à cause d’une commission pressée pour Dagorn, le gardien, encore endeuillé de son si récent veuvage de décembre ; la jeune fille se rendait, tout en se promenant, au phare du Toulinguet afin de voir la pelite malade, le dernier enfant de Le Guen, l’ami de son père.

Elle l’aperçut la première, au moment où, gra-