des erreurs évidentes[1] ; puis, de ce que nous pouvons faire entrer en ligne de compte la Conférence de 1868, et de ce que nous laissons de côté la Conférence de Würzbourg, qui n’avait pas un caractère suffisamment international. D’autre part, nous classons parmi les personnes compétentes les médecins civils, dont la plupart ont vu de près les horreurs de la guerre, et dont l’opinion a certes autant de poids que celle de militaires qui n’ont jamais reçu le baptême du feu. Nous ferons observer enfin que, quels que soient les résultats donnés par le calcul, le blâme ne saurait porter sur les deux réunions les plus importantes, celles qui ont eu un caractère diplomatique, car on doit supposer que les gouvernements étaient bons juges de l’aptitude de leurs représentants officiels. Au surplus, nous donnerons, comme annexe à ce chapitre, la liste nominative de toutes les personnes qui ont concouru au travail de la Convention de Genève, dans les cinq réunions internationales où elle a été discutée[2], savoir :
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HISTOIRE DE LA CONVENTION.