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CHAPITRE I.

surer en leur faisant savoir qu’ayant appris que l’hôpital était dans ce village, il avait donné les ordres les plus exprès pour qu’ils ne fussent pas inquiétés par ses troupes[1]. »

Un traité, fait à l’Écluse, en Flandre, le 6 février 1759, entre le marquis du Barrail, maréchal commandant la province de Flandre, au nom du roi de France, et Henry Seymour Conway, major général, au nom du roi de la Grande-Bretagne, contient les articles suivants relatifs aux malades, aux blessés et à ceux qui leur donnent des soins :

« Art. 22. Le prévôt général, ses lieutenants et autres officiers et gardes de la connétablie ; l’auditeur général, son lieutenant, le stabs-auditeur et autres ; les directeurs, secrétaires et chancellistes des chancelleries de guerre, secrétaires des généraux et intendants, des trésoriers, du commissariat général et autres secrétaires ; les aumôniers, ministres, maîtres des postes, leurs commis, courtiers et postillons, médecins, chirurgiens, apothicaires, directeurs et autres officiers servant dans les hôpitaux ou armées, les écuyers, maîtres-d’hôtel, valets de chambre et tous autres domestiques, ne seront

  1. Peyrilhe, Histoire de la chirurgie, II, 404.