levantes pour la dignité humaine. Nous voudrions voir les publicistes et les littérateurs s’emparer de ce sujet et arborer le drapeau de la Convention assez haut pour que tout le monde puisse le voir et s’y rallier sans attendre le déchaînement du fléau de la guerre.
III
On a signalé comme une très-grave lacune dans la Convention, l’absence de toute prescription relative au cas où elle serait violée et aux moyens d’apaiser les conflits qui pourraient résulter de cette infraction. Ce prétendu oubli a été mis en même temps sur le compte des grandes Puissances, comme si elles avaient voulu par là se ménager le droit d’abuser de leur force vis-à-vis des petits États, sous prétexte de représailles[1].
Cette supposition est trop injurieuse et trop dépourvue de fondement pour trouver créance auprès de qui que ce soit, mais en relevant le fait qu’aucune précaution n’a été prise pour assurer l’observation de la Convention, on articule un grief qui a quelque chose de spécieux. Il
- ↑ Lecomte, dans le Nouvelliste Vaudois, 1864.