internationale pénétrera dans les armées. Lorsqu’il sera largement et généralement pratiqué, un convoi ou un dépôt capturé ne sera pas détourné de sa destination. Non-seulement sa nature s’oppose à ce qu’il serve à autre chose qu’au soulagement des blessés et des malades, mais pris en même temps que ceux en vue desquels il avait été préparé, il servira toujours à pourvoir à leurs besoins. Les Sociétés de se cours seront là pour y veiller, et celle qui aura été dépouillée n’aura à regretter que la satisfaction de dispenser elle-même ses bienfaits à ses compatriotes.
Les hôpitaux dont parle l’article 1er , sont tous ceux où des militaires ont été recueillis[1]. Sur le théâtre d’une guerre on peut dire que tous les hôpitaux sont dans ce cas. L’adjectif militaires aurait donc pu être retranché avec avantage[2], car il a l’air d’exclure les hôpitaux civils contenant des militaires, tandis qu’il a été bien convenu qu’eux aussi seraient protégés et respectés[3].
§ 3. Le docteur Kisch, médecin des bains de Marienbad, a proposé, en 1867, d’étendre le bé-