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découvrir. En attendant je vais me mettre à écrire La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, uniquement pour m’occuper à quelque chose… » (Lettre à Mme  Roger des Genettes. Correspond., t. IV.) Il écrivit en effet cette légende avec sa méthode habituelle, rassemblant ses documents, ébauchant des plans, écrivant d’esquisse en esquisse (voir note de Saint Julien l’Hospitalier). Après un séjour à Paris, Flaubert rentre à Croisset en 1876 ; il achève Un Cœur simple, récit de la vie obscure d’une fille de campagne et écrit Hérodias, épisode de la mort de saint Jean le Baptiste, qu’il achève en 1877. L’écriture des Trois Contes, livre de repos, aura duré dix-huit mois, mais jamais l’art ne fut mieux défendu, jamais en si peu de mots, l’image ne fut plus exacte et la pensée plus complète.


Le manuscrit des Trois Contes est composé de 85 feuillets de papier bleu grand format. Sur la feuille de papier blanc qui les recouvre, Flaubert a écrit :


TROIS CONTES.


Un Cœur simple.
La Légende de Saint Julien l’Hospitalier.
Hérodias.


15 septembre 1875, Concarneau.______
3 février 1877, Croisset.______


C’est la mise au net d’ébauches indéchiffrables que nous indiquons précédemment, car ce manuscrit ne comporte, en fait de corrections, que des suppressions.

Un Cœur simple est paginé 1 à 30 ; La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1 à 27 ; Hérodias, 1 à 28.

Flaubert a écrit un double de ces manuscrits pour l’offrir à son ami M. Laporte.