Pourquoi donc ?
Je n’étais pas le maître, moi ; à peine si l’on me regardait ; aussi je restais seul tout le temps à me promener par la ville, je m’informais des usages, du prix des denrées, de tout ce qui pouvait m’intéresser ; je visitais les fabriques d’étoffes, les ateliers des graveurs ; j’examinais les machines hydrauliques pour porter l’eau dans les jardins, mais il m’ennuyait d’être séparé du Maître.
Au bout d’un an et huit mois
Oui-da ! Elle sautait sur ses sabots, elle hennissait comme un âne, elle courait dans les rochers avec un brui de tonnerre ; mais il lui dit des injures, et elle s’en alla.
Étrange ! mais où veulent-ils en venir ?
En traversant le Caucase, des hommes accoururent à nous en poussant des cris de joie, et nous offrirent du miel avec du vin fait de jus de dattes ; je mangeais le miel, Damis prit le vin. Assis sur l’herbe, près d’une fontaine, il m’invita à boire la coupe de Jupiter sauveur ; je refusai, mais je lui permis de boire.
Et j’en fus bien aise, j’étais si fatigué ! Mais vous, maître, je ne sais comment vous pouvez vivre à ne boire jamais de vin, et à ne manger jamais de viande.