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sérable. — Agénor se relève en blasphémant et en promettant la vengeance.

II

Hermance, Ismène. — Hermance épanche sa reconnaissance pour Jenner. — Ismène en profite pour lui parler de son amour. — Étonnement d’Hermance : son cœur éprouve un sentiment qu’elle ne peut définir.

III

Gonnor survient pour jouir encore une fois du spectacle de sa fille sauvée de l’opération, invulnérable maintenant… Mais ne nous réjouissons pas, il faut toujours craindre les coups du destin. — Éloge de Jenner. — Gonnor ne sait comment le payer. — À la fin de sa tirade : par la reconnaissance, Jenner arrive.

IV

Comment me payer ? il est un prix inestimable, prix au-dessus des richesses et des empires ; si on me l’offrait, plein de fierté je repousserais

… en mon choix
Et tout l’or des puissants et le sceptre des rois !

C’est… c’est… — Quand il a désigné Hermance, étonnement de Gonnor qui consent. — Hermance reste muette.

V

Entrée d’Elfrid, qui vient enfin, las des langueurs qui le font soupirer, demander la main d’Hermance. — Il est tout couturé de la petite vérole, hideux, et à peine reconnaissable ; aspect dégoûtant, voix faible.

Dialogue coupé entre Elfrid et Jenner, qui tous deux demandent Hermance et s’invectivent : Jenner reproche beaucoup à Elfrid sa laideur. — Hermance à part en effet ne le trouve pas beau. — Enfin elle se décide pour Jenner. — Désespoir d’Elfrid ; il se tue sur la scène, on emporte ce malheureux.

VI

Le garde arrive, toujours effaré. — Récit. — Agénor a été atteint de la petite vérole ; il souffrait déjà beaucoup, quand il a voulu néanmoins caresser une bergère ; il a bu pour étourdir ses inquiétudes, mais ça a redoublé son mal, le garde l’a trouvé expirant sur le bord du chemin. — Allocution.