La nouvelle que nous avions annoncée dimanche dernier, sur le duel de M. de Saint-Léger avec M. Lireux, est fausse.
Le bal Lalanne a été magnifique, les toilettes étaient superbes et les costumes riches et frais.
Quant au cheval, qu’en dirons-nous ? On nous en dit du bien et du mal.
Il ne pouvait, dit-on, se tenir sur ses pieds de derrière.
Je vous apprendrai que tous les professeurs ont lu mon journal ; dans le prochain numéro, je vous donnerai des détails sur cette affaire.
Le bruit court que Mlle Cœline, chargée de dettes, a décampé de Rouen sans tambour ni trompette.
Le fameux Martin a manqué d’être avalé par son ours Néron. Dans une représentation à Besançon, une lutte cruelle s’est engagée entre l’homme et l’animal, le public effrayé a exigé qu’on baissât le rideau. Pourtant Martin, par l’ascendant qu’il a sur les animaux, est parvenu à renverser son ours.
La Fille de l’avare a été traduite en anglais et a obtenu peu de succès.
Nous recommandons la lecture des poésies de Chevalier[1] rivalisant avec les Feuilles d’automne.
- ↑ Camarade de classe de Flaubert. (Voir Correspondance, 1re série.)