Vous ! oh ! vous venez comme le Christ dans les moments les plus pénibles.
Je viens, mon fils, pour vous embrasser avant la mort. Le moment est venu, sire, j’avais déjà appris que le drap du trône s’usait et s’envolait en haillons au souffle de Dieu.
Écoutez, mon père, je vous ai fait venir de Calabre et mes lèvres royales ont embrassé la poussière de vos pieds ; je vous ai fait bâtir des chapelles et tout cela était justice, car vous êtes grand dans le Seigneur, et vous m’aimez.
L’homme juste chérit ses frères.
Et vous allez me délivrer de la mort, n’est-ce pas ?
Dieu seul le peut, mon fils.
Mais votre sainteté ! mon père, vous qui parlez aux anges !… Ah ! la vie ! accordez-moi la vie !
Pensez à votre âme, mon fils.
Est-ce que vous auriez autant de cruauté que les autres ? Pas de pitié ! Et j’ai tout employé, prières, jeûnes, mortifications ; j’ai créé des ordres, bâti des