ferai des présents et des dons comme Dieu seul en fit à l’homme ou les Césars à leurs maîtresses ; dis, Coitier ?
Mais, sire, j’ai employé tous les moyens, j’ai tout étudié, tout approfondi, mais il arrive un temps aussi où la science finit, et là le gouffre… il est immense, sire, et nous engloutit tous.
Eh quoi ? est-ce qu’il n’y aurait pas des secrets inconnus jusqu’à présent et qu’on aurait découverts maintenant ? de vieilles choses révélées ? des breuvages mystérieux ?… que sais-je, moi ? mais cherche, Coitier, car j’aime encore la vie… La vie ! tu ne vois donc pas que je m’y cramponne de toutes mes forces, il y a longtemps de cela !… Mais elles m’abandonnent et je me sens défaillir.
Rien, sire, je ne sais plus rien ; l’existence finit à des époques fatales.
Pourquoi cela ?
Qu’en sais-je ? pourquoi les pourpoints s’usent-ils ?
Est-ce qu’en rajeunissant le sang avec des potions fortifiantes ?
J’ai tout essayé, vous voyez.
Et il n’y a plus rien ?