qui sait ? Cela est possible après tout, la médecine est une si belle chose !
Oh ! le plus bel art que je sache ; j’ai toujours eu envie de l’apprendre, car il me semble qu’à la fin, à force de travail, on pourrait éviter la mort en rajeunissant le sang ; cette idée-là m’a toujours tenu. Qu’en penses-tu, toi, mon ami ?
Cela pourra venir plus tard.
Plus tard ? Pasques Dieu ! et pourquoi pas maintenant ?
C’est que la science avancera, et puis la difficulté de se procurer des livres, le prix qu’ils coûtent, l’argent qu’il faudrait pour cela…
Quels livres donc ? car maintenant, depuis cette invention d’Allemagne, ils sont plus communs, aussi dit-on que l’imprimerie a ruiné la librairie.
Et je le crois aussi. Quand le populaire sera savant, où seront les docteurs ? C’est une mauvaise chose, sire, je vous l’ai déjà dit.
Diable ! que veux-tu ? Mais quels sont ces fameux livres qui vous font vivre ?
Mais… les livres égyptiens, qu’il faudra aller déterrer dans les Pyramides et les ruines des temples.