grimaces sur ta bouche. Allons, confesse-toi à la Vierge !
Et je ne vous ai rien fait, sire, et vous me tuez ! Vous êtes dur comme un bourreau… Oh ! non, vous êtes bon, vous êtes grand !
Écoute ! Tu étais là, n’est-ce pas, derrière, et tu as tout entendu ?
Tout… mais le silence…
Assez ! Eh bien cela est vrai, tu sais ce que moi seul sais, tu vas mourir. Penses-tu donc que la tombe ne garde pas bien les secrets ? Tu vas lui confier les miens, sans doute. Tu te tairas, sans doute, mais tes regards, mais ta vue m’insulteraient sans cesse ; pourrais-tu te défendre d’un coup d’œil, d’un geste ?
Oh ! oui, oui.
Eh bien, tu vas mourir tout de même, car je le veux et je l’ai dit ; tu es mon hochet et je le brise, rien de plus.
Scène IV
Me voilà, sire.
As-tu des cordes toutes prêtes ?