Oui, sire, vous êtes un grand prince.
Et puis vous êtes bon catholique, l’Église vous aime comme son fils aîné.
Courtisan, va ! que tu sais bien ton métier ! tes confrères te ressemblent. Courtisans ou barbiers, ce sont de bons diables, qui font tous si bien la barbe que, si l’on n’y prenait soin, ils vous enlèveraient la tête. Que disais-tu donc ?
Que l’Église vous aimait, car vous êtes bon catholique.
Oh ! je le sais. (Riant.) Cependant son fils La Balue chante une drôle de gamme ; avouez, messieurs, que vous n’en êtes pas fâchés, car ce maudit évêque vous ennuyait tous.
Oui, sire, nous le haïssions dans l’âme, comme tous ceux qui vous entourent et qui n’ont, pour avoir votre amitié, que de l’intrigue et des mains prêtes à tout faire.
Et vous avez tort, monsieur de Chabannes, grandement tort ; nous vous aimons pour votre vaillance, mais vous avez parfois l’humeur bien arrogante pour un vassal !
Pardon, sire !