Et un gibier qu’il aime fort.
Olivier aussitôt sort de la petite porte secrète, le plat à barbe et la serviette sous le bras, le rasoir à la main. En voyant du monde il est fort surpris, il n’est plus temps de se reculer.
Scène II
Pardon, messieurs, mais le roi n’est pas là ?
Vous voyez, monsieur le comte de Meulan.
J’enrage ! oh ! maudit barbier, puisses-tu t’enfoncer toi-même ton rasoir dans la gorge !
Eh bien, messire le Daim, vous qui êtes un homme d’importance et du conseil du roi, que savez-vous ? les nouvelles de Bourgogne ou de Bretagne ? irons-nous bientôt en guerre ?
Moi, monseigneur ? je ne sais rien. Que suis-je ? le simple barbier du roi, hélas, et c’est bien assez pour mes faibles mérites. Demandez plutôt à messire Philippe de Commines, mais moi !…
Sans doute c’est là un homme de beaucoup de sens, mais vous…