comme dans une mascarade. Ce sont, m’a-t-on dit, un certain Vanderiesche, un ancien serviteur de votre contrée, et un autre vaurien de son espèce qu’on nomme Cousinot, un pilier de taverne, moitié féroce, moitié ivre, et qui vendrait son Dieu pour un cruchon de bière.
Celui-là n’est pas Franciscain ?
L’évêque et d’Humbercourt, le gouverneur, que sait-on sur eux ? Ont-ils éprouvé le même sort ? Les canailles, sans doute, n’ont pas plus respecté la sainteté de l’un que la bravoure de l’autre.
On ignore.
Il faut espérer que la vue du sang les aura arrêtés.
Tu crois cela, toi, pauvre tête bottée ?
Encore !
Le sang, les arrêter ? Oh non ! C’est une liqueur qui vous enivre et vous brûle, cela vous rend fou, c’est une folie ! Eux, s’arrêter ? mais non, ils viendraient peut-être même jusqu’au pied de mon trône, et là… (Avec orgueil.) … là ils se briseraient. (À Viseu.) On a vu des agents du roi de France, dis-tu ?
Oui, cela est sûr.