tu la boiras, mon gentil Duc, et puisse-t-elle te faire rendre l’âme !
Délivrons-nous enfin de ces maudits larrons qui nous mangent les entrailles et s’engraissent de notre chair. Aux armes ! voilà la danse des épées.
Un grand mouvement dans la foule, qui remonte la scène pour se porter vers l’hôtel de ville. Le Duc arrive ; à ses côtés, le sire de la Gruthure, tous deux à cheval, entourés d’une compagnie d’archers, l’arc bandé et la flèche prête. Le convoi marche au petit pas à travers la foule ; le Duc s’arrête à côté de l’hôtel de ville.
Scène IV
COUSINOT, VANDERIESCHE, Peuple
Eh bien, par saint Georges ! que vous faut-il ? tas de vilains.
À nos rangs ! à nos rangs !
Est-ce ainsi que vous fêtez l’entrée de votre Duc, le fils du feu Duc, petit-fils du duc Jean ?
C’était un traître et un assassin que ton grand-père.
Par saint Georges ! encore une fois, tas de canailles et de manants que vous êtes, vous paierez cher votre insolence.