Page:Guizot - Dictionnaire universel des synonymes, 1809.djvu/479

Cette page n’a pas encore été corrigée
428
F O R


c’est changer en mieux la valeur des choses j il ne s^emplote bieu que pour les fiefs et les digoiiés. > Louis IX a fondé les Quinze- Vingts. Louis XIV a établi les Filles d j Saini-Cyr. Ignace de Loyola a institué les J<*sui1es.

Paris a été érigé en archevêché en 1622 , sous Louis XITT. (G.) 

i 594. FORFAIT, ORIMg.

Forfait a tous les caracl^res 4l^ crâne -j^éiléchî ^ ^m desaeia formé , du crime rarç»

Crirne a un dopaainp plus él^çfla ,i.ef .4’ap|»lii|iie indistinctemçot à>toat ce qui trouble Totrdre social ou moral. Le crime est une mauvaise noûpô , il u*imooi|(c :e twa aoe de bas et de mfcfaa^c ^Jorfaih ^u oontraive^, a uue sort» d éleva* tion tir^ du cacactèie de celui qui est capable de le con^metlre. ^ Crime s’applique à toutes 1^ actions punissables ou méchantes ; ûfi s^ aeirt quelqueroi» par «exagération ^ eo parlant « des fautes JjiSgiar^ F.orfyit. ne s’a^lique qu’aux cdmes écla- . tans, rares-, hors die la classe ordinaire, et suppose toujours le plus. Le crime s’oublie, on l’abolit. Le forfait frappé, il reste gravé. Le cr/ocia peut étra Ke^t.de$ circonstances , il peut ,étre involontaire ; q forfait naît dii .caractère, il veut Taudaca et l’énormité. • .

Qu’on se garde, de croir6 que men intention soit d*^pothéoser le forfait l ^on, pas plu» que le crime ; mais iLe^t de mou sujet d’en distijnguer les caractères. Il est des gfiu^ qui suent le crime ; c’est r^xpIressiiHi dont on s’est âervî pouf^pipiudre,

  • de nos jours, im homme qui Tut ambitieux, el à qui il manqua

le courage poiy- exécuter ï»dfo^kiU qu’il avait conçus. L’intention seule suffit pour établir le crime ; il n’en est pas de même à^fojfait, qui exige l’exécution. Le crime nait plus souvent de l’inirastion des lois positives ; et lejbrfàit, des lois de la nature<.’(R.^

5q5. fort, tkm, ’ '

^ Fort, particnle- intensive ; très, partionle extensive» ’ L’emploi de cesideux particules comme signes dn superlatif, ne doit pas être indifférent V^et far : .destination .que |e viens d’établir entxe elles me parait propre à le^ déterminer. Dire qu’un hotiritte eft //^îj^vanfe/^C^wxfire qu irsaii^^coup de choses^ ciulii.a fjbBa,,cj^nn^is^ipça.élpndiies ;dir^ qu’il’ est ^ôrt «avjint , çe^t div^q^’il sait parifaa^qmi^XKt , qujil a des conoaisaauces prqfctfi^. * .. j’ î’ • un-

Fort est rc^pôse, Sp faible ; t/yks e^t J’OppqsJ (^.peu. î Fort vient aeforiis , ^rftVè>, Fortemeat, qui exprime l*intensité ; de foiç<^ d’Action* T/-âxy./5elou,Niçot et Môi%e, vieat