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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR.
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l’opinion que je puis avoir des avantages du Dictionnaire que je publie ; mais je crois qu’il peut m’être permis d’insister sur le soin et l’exactitude que j’ai apportés dans sa composition générale.

Parmi les articles dont il est formé, ceux de Roubaud exigeaient des retranchements considérables : développés avec une sorte de diffusion et de prolixité, surchargés d’étymologies, la plupart hasardées et inutiles, ils enveloppent trop souvent d’une abondance superflue les idées heureuses qui en font la base.

Les éditeurs de l’ancien Dictionnaire avaient senti la nécessité d’élaguer ce luxe embarrassant d’explications et d’exemples ; mais il fallait un choix, et c’est ce choix qui ne m’a pas paru dicté par le goût convenable. J’ai donc refait en totalité et sur un nouveau plan cette partie du Dictionnaire. J’ai regretté de ne pouvoir conserver les étymologies, dont quelques-unes au moins pouvaient présenter une utilité grammaticale ; mais dans un ouvrage de ce genre, ce qui n’est pas d’un intérêt général est déplacé ; je n’ai donc inséré d’entre les étymologies de Roubaud que celles qui étaient absolument nécessaires au développement de ses idées ; et quant à ses recherches, souvent ingénieuses, quelquefois hasardées, sur les terminaisons des mots,