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rait point de sa volonté, fut converti à la foi catholique ; après avoir pleuré sept jours l’iniquité de ses entreprises contre Dieu, il rendit l’esprit[1] l. Son fils Reccared régna en sa place.

fin du tome premier

[ Notes ]

i. Le 4 juillet, Grégoire de Tours fait commencer presque toujours l’année au mois de mars.

ii. C’est-à-dire le pain bénit.

iii. Chilpéric avait fait prendre Saintes en 576 par son fils Clovis (Giesbr.).

iv. Évêques d’Angoulême et d’Agen qui souscrivirent tous les deux le second concile de Mâcon (Ruinart).

v. Son neveu qu’il traitait comme son fils.

vi. Cette parole est dans Isaïe, IX, 5.

vii. L’évêque de Marseille dont il a été question dans le livre précédent.

viii. Probablement Gondovald et son parti.

ix. Le siège d’un évêque ou d’un magistrat était alors et fut longtemps encore une sorte de pliant, en bois ou en métal, richement façonné, comme celui provenant de l’abbaye de Saint-Denis qui se conserve au Louvre sous le nom de fauteuil de Dagobert, et ceux qu’on voit sur les sceaux royaux.

x. Les deux premiers étaient évêques de Langres et de Châlons.

xi. Au livre V, l’auteur articule contre Bertrand une accusation plus directe.

xii. Les conjuratores ou compurgatores jouent un grand rôle dans la procédure et les mœurs germaniques.

xiii. Voir dans le 5e livre, les détails sur la mort de ces deux fils de Chilpéric.

xiv. Depuis Saint-Germain-des-Prés à Paris. Voyez le premier livre.

xv. Plutôt un huissier du roi. Ostiarius. Rien dans ce paragraphe n’indique qu’il s’agisse ici, comme on l’a cru, de portiers de l’église, office ecclésiastique bien connu ; au contraire, toutes les circonstances du récit se rapportent plutôt à des portiers de la maison royale. Voyez d’ailleurs le neuvième livre.

xvi. Il était sujet de Chilpéric et de Frédégonde, voyez le septième livre.

xvii. Eposium. Lieu nommé aussi Carignan, sur le Chiers ; Ardennes.

xviii. Vulgairement saint Valfroie ou saint Ouflay.

xix. Ce monastère de Saint-Martin fut ruiné de bonne heure ; en l’an 979, l’archevêque de Trèves transféra dans la ville les os de saint Valfroie (Ruinart).

xx. Non pas de Diane, mais de quelque déesse celtique équivalente, à laquelle avait été attribuée après coup ce nom de divinité romaine. C’est de cette manière que le culte de Diane paraît s’être étendu sur toute cette contrée. Voyez Rettberg, Hist. religieuse de l’Allemagne, I, 64 ; Grimm, Mytholog., I, 99, 263 (Giesebrecht). En effet, plusieurs inscriptions, dont l’une du temps de Domitien (81 à 96), appellent la Diane celtique de ce pays : ARDVINNA.

xxi. Vers les années 420 à 460. Grégoire parle encore au chapitre XXVI de la Gloire des Confesseurs de ce prétendu saint qui eut une foule de plagiaires dans son pays, mais peu dans le notre.

xxii. On appelait, ministri ecclesiœ, les prêtres attachés à une église et qui y remplissaient les diverses fonctions ecclésiastiques.

xxiii. Après le couché du soleil.

xxiv. Duc de Champagne ; voyez le dixième livre et Frédégaire.

xxv. In pessilem domus ; suivant quelques textes : in pensilem. Mot qui a exercé les commentaires. Marolles et Guizot (ici notre version) l’ont entendu comme s’il y avait : in pessilen domum ; Guadet et Taranne, d’après Guérard l’ont traduit par chambre à poêle (pisilis) ; Giesebrecht, par gynécée. Ad de Valois et dom Ruinart avouent ne pas comprendre ; je (abbé Odon) me range à leur suite.

xxvi. On a les canons de ce concile et les noms de ses membres dans la collection du P. Sirmond, livre Ier, p. 381.

xxvii. Il souscrivit ainsi que Faustien les actes du concile comme les autres évêques ; Nicet n’y figure pas, peut-être parce qu’il n’était pas encore ordonné (Ruinart).

xxviii. Évêque de Lyon, qui avait la première place dans le synode. Voyez le quatrième livre et les Vies des Pères, VIII.

xxix. Belsonnucus. À huit kilomètres au sud de Sedan (Ardennes).

xxx. 585. Éause (Helosensis civ.) était alors l’ancienne métropole de la Novempopulanie ; mais ruinée plus tard par les Sarrasins, elle céda son rang à la ville d’Auch (Ausiensis). — Laban souscrivit le quatrième concile de Paris, 573, et le second de Mâcon, 585 (Ruinart).

xxxi. Fortunat a chanté ses louanges, III, 10-11.

xxxii. Faustus assista au second concile de Mâcon, l’an 585 (Ruinart).

xxxiii. Certains placent un évêque Theofridus entre saint Sauve et Désiré (Ruinart).

xxxiv. C’est Gontran cependant qui avait déclaré la guerre ; mais peut-être Leuvigild pensa-t-il que ce roi n’avait agi que sur les instances du frère d’Ingonde, Childebert, et de Brunehault sa mère ; peut-être même Childebert avait-il envoyé une armée en Espagne, comme le dit Paul Diacre dans son Histoire des Lombards, III, 21 (Ruinart).

xxxv. Évêque de Tarbes.

xxxvi. L’an 586, comme le démontre dom Ruinart.

xxxvii. Elle comportait les sept cités de la province ecclésiastique de Narbonne : savoir Béziers, Nîmes, Agde, Lodève, Maguelone, Carcassonne et Eine.

xxxviii. Guizot : dans le diocèse de Carcassonne. Odon : Caput-Arictis ; dans le département du Tarn, à trois myriam. au sud de Castres.

xxxix. Grégoire emploie ordinairement cette expression pour dire le dimanche. Il paraît, d’après d’anciens martyrologues, que ce le dimanche 23 février (586).

xl. Extracto baltei cultro. L’expression baudrier est parfaitement exacte. Auprès du fourreau de la longue épée pendue à son ceinturon, le Franc avait une petite gaine pour mettre un poignard ou un couteau. Voyez les travaux de l’abbé Cochet sur les sépultures franques.

xli. Évêque de Bayeux. Son siège venait immédiatement après le siège métropolitain, ce qui explique sa conduite dans cette circonstance (Ruinart).

xlii. Il est appelé Beppolen (Beppolène) plus haut, ainsi que plus bas dans la suite du récit.

xliii. Voyez les Miracles de saint Martin, IV, 36. Mabillon a conclu de ces deux passages et de quelques autres tirés de la vie des saints (ajoutez Psaumes, 91, 6), que les anciens appelaient démon du Midi ou démon de midi, l’invasion subite d’une maladie violente qui privait le malade de ses sens et de sa raison. Voyez Grimm, Mythol., II, p. 1114.

xliv. Saint-Germain-des-Prés.

xlv. Divers auteurs ont pensé que cet oratoire occupait à peu près l’emplacement où le roi Henri 1er construisit, au onzième siècle, la célèbre église de Saint-Martin-des-Champs. Henri 1er lui-même le croyait ainsi. D’autres disent qu’il se faisait illusion et que l’oratoire dont parle Grégoire était dans l’île de la Cité.

xlvi. Voyez au sixième livre. Sa femme est nommée Magnatrude au dixième livre. Il ne faut pas confondre Bodégésile avec Bertégésil, qui s’empara deux fois du siège du Mans.

xlvii. Echinum in vasis ; vasa echini. Les uns ont vu dans ce mot echinus des châtaignes ou de l’huile de châtaignes (Guadet, Tar. et Marolles) ; mais il ne désigne que l’écorce de ce fruit. Il signifie aussi hérisson, ou encore oursin (hérisson de mer). Giesebrecht s’est arrêté sur ce dernier sens ; peut-être devrait-on lire acinus (avec c dur, άxινος) raisin séché au soleil.

xlviii. Sous les fils de Clotaire 1er la Provence fut divisée en Provence arlésienne, où se trouvait Arles, Riez, etc. : elle fut cédée à Gontran ; et en Provence marseillaise, qui comprenait Marseille, Avignon, Aix, etc., et qui appartenait à Sigebert (Ruinart).

xlix. Évêque de Nantes, successeur de Félix, comme il est dit au sixième livre.

l. En 586, et non en 587 comme le propose ici Grégoire de Tours.

  1. En 586, et non en 587 comme le propose ici Grégoire de Tours.