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lant pas m’en aller sans avoir dit adieu à Sauve et l’avoir embrassé, j’allai le chercher, et le trouvai dans la cour de la maison de Braine[1] cxiv ; je lui dis que j’allais retourner chez moi, et nous étant éloignés un peu pour causer, il me dit : « Ne vois-tu pas au-dessus de ce toit ce que j’y aperçois ? — J’y vois, lui dis je, un second petit bâtiment que le roi a dernièrement fait élever au-dessus ; et lui dit : N’y vois-tu pas autre chose ? — Je n’y vois, lui dis je, rien autre chose. » Supposant qu’il parlait ainsi par manière de jeu, j’ajoutai : Si tu vois quelque chose de plus dis-le-moi. Et lui, poussant un profond soupir, me dit : Je vois le glaive de la colère divine tiré et suspendu sur cette maison. Et véritablement les paroles de l’évêque ne furent pas menteuses, car, vingt jours après, moururent, comme nous l’avons dit, les deux fils du roi.


[ Notes ]

i. Matthieu, 10, 21.

ii. Galates, 5, 15.

iii. Orose, IV, surtout à partir du chapitre 6, parle longuement des Carthaginois, mais point dans les termes que dit Grégoire

iv. Galates, 5, 17.

v. En le mettant dans un sac et en le jetant par la fenêtre à un domestique (Frédégaire).

vi. À Noël, 575. Ce fut le jour où il fut reconnu solennellement ; car il régnait depuis le 8 décembre (dom Bouquet).

vii. Audovère, qui avait été reléguée par Chilpéric dans un monastère au Mans. Livre IV. Aimoin, III, 4 et 15.

viii. Au lieu de mettre en prison les hommes considérables, on se contentait quelquefois de leur donner des gardes chez eux ou de les remettre à la garde de quelque autre personne, ordinairement d’un magistrat ; c’est ce qui s’appelait custodes dare, libera custodia.

ix. On appelait référendaire, sous les rois de la première race, l’officier du palais qui avait la garde de l’anneau ou sceau royal, et signait les diplômes émanés du roi. Mais ce nom était souvent donné aussi aux simples secrétaires que le garde du sceau avait sous ses ordres, ou aux officiers qui faisaient au roi des rapports sur les pétitions de ses sujets et transmettaient à ceux-ci ses réponses ; ce dernier emploi était celui des référendaires attachés aux empereurs romains. Sous les rois de la troisième race, on l’appela chancelier.

x. Il s’agit du duc Gontran Boson, v. livre IV.

xi. Actiones ; c’est-à-dire, probablement, des rôles pour la poursuite des impôts, lesquels étaient exigibles six mois après, au 1er  septembre.

xii. Il s’agit de saint Félix, patron révéré des Nantais.

xiii. C’était à Marseille que les marchands apportaient d’ordinaire le papyrus d’Égypte dont on se semait alors pour écrire.

xiv. Évêque de Langres de 539 à 572, livre IV.

xv. Vicus Arisitensis ; il y a beaucoup d’incertitude sur la vraie désignation de cet évêché, situé évidemment dans le Rouergue, mais qui n’a subsisté que peu de temps. Cependant la similitude des notas et quelques autres circonstances portent à croire qu’il comprenait une partie du territoire montagneux placé entre Millau et Lodève, et qu’on appelle encore l’Arsat on le Larsat.

xvi. Armentala, sa mère, était fille d’une sœur de saint Nicet.

xvii. Évêque d’Autun, depuis l’an 560.

xviii. On a de lui, en effet, une sorte de journal, divisé en quatre livres, des miracles qu’il crut voir s’opérer, de son temps, au tombeau de saint Martin.

xix. Livre IV.

xx. Vie des Pères, chap. XVI.

xxi. Saint Germain fut enseveli à la basilique Saint Symphorien, attenante à l’abbaye Saint Vincent, qui devint depuis Saint-Germain-des-Prés.

xxii. Melitense mon. ; monastère depuis longtemps détruit ; aujourd’hui village (Cantal, arr. de Mauriac).

xxiii. Oculi nunq. caligaverunt. Cette absurdité semble n’être que l’écho d’une légende populaire fondée sur le nom du saint, patere, pator, peulus.

xxiv. Allusion à l’Exode, 33, 19.

xxv. Allusion à la prière qui se fait le vendredi saint pour les Juifs : Ut Deus auferat vetamen de cordibus corum.

xxvi. Jean, 10, 16.

xxvii. Ceci explique comment, plus haut, à l’occasion du baptême d’un juif, le peuple se pressait aux portes de la ville.

xxviii. Ces Juifs furent, plus tard, baptisés de force. Voir une lettre de Grégoire le Grand (l. I, lettre 45) à Virgile, évêque d’Arles, et à Théodore, évêque de Marseille (dom Ruinart).

xxix. Du nom de son fondateur Curilefus (Sarthe).

xxx. Voyez, sur les divers sens du mot Eulogie, le livre IV, la note 39. Il s’agit ici de pain non encore consacré dont le refus annonçait celui de la communion.

xxxi. Eusthénie, fille de Justin et de la sœur unique de Grégoire, dont le nom est inconnu.

xxxii. Leudaste était comte de Tours.

xxxiii. Voyez le livre VII, où ce médecin est de nouveau battu et dépouillé.

xxxiv. Ces paroles font allusion, comme on le voit dans la phrase suivante, à l’évêché de Tours. Cependant Tours est sur la gauche et non sur la droite du fleuve.

xxxv. À sa mort, arrivée en 584, Chilpéric laissa un fils âgé seulement de quelques mois, et qui fut Clotaire II ; les quatre fils dont il est ici question n’existaient plus alors.

xxxvi. Près de Tours, sur la rive gauche du Cher.

xxxvii. Les réflexions sur cette démarche de Chilpéric sont inutiles ; mais on peut remarquer que les prêtres qui veillaient au tombeau du saint ne profitèrent pas de la simplicité du roi, pour lui faire une réponse au nom de Saint-Martin (Guadet et Tar.).

xxxviii. On a vu quelque chose de semblable dans les livres II et IV. Cette coutume de consulter l’Écriture sainte, pour connaître l’avenir, avait été blâmée par saint Augustin, lettre XIX. Elle fut condamnée par le concile d’Agde (506), can. XCII, et le premier d’Orléans (511), can. XXX, etc. ; enfin, abolie définitivemnt par le troisième capitulaire de l’an 729, dont le quatrième article est ainsi conçu : Ut nullus in Psalterio, vel in Evangelio, vel in allis rebus sortire præsumat, nec divinationes aliquas observare. Voyez la note de Baluze sur ce passage. Cette pratique superstitieuse était empruntée des païens. L’empereur Adrien, suivant Spartien, consultait de même Virgile, et réglait sa conduite ou augurait de l’avenir d’après le premier vers qui s’offrait à sa vue (Dom Ruinart).

xxxix. Le texte de la Vulgate, dans ce passage, comme dans le précédent, et ceux qui suivent, est très différent de la citation faite par Grégoire.

xl. Alors en dehors de la ville d’Auxerre ; depuis, au dedans. C’était un monastère de l’ordre de Saint Benoît (Dom Ruinart).

xli. Grégoire prononce ici pour la première fois le nom des Francs d’Austrasie.

xlii. Clotaire était mort (en 561) lorsque Alboin et les Lombards, avec plusieurs bandes de Saxons, passèrent en Italie (en 568). Sigebert avait permis à des bandes Suèves de s’établir sur le territoire délaissé.

xliii. Voir, sur les causes de ce retour des bandes Saxonnes dans leur ancien territoire, le livre précédent.

xliv. Macliavus, dont il a été question ci-dessus (livre IV). C’est le même nom, qui dans la bouche populaire, est devenu Saint-Malo.

xlv. Dont il avait épousé la fille Marcatrude ; mais l’ayant répudiée, parce qu’elle avait empoisonné Gondebaud, et ayant pris Austrechilde, Guntio et Wiolic, fils de Magnachaire, ne purent supporter ce outrage fait à leur sœur (Frédégaire). Marius d’Avenches, qui appelle Magnachaire duc des Francs, place sa mort à l’année 565.

xlvi. Grégoire fêtait la Pâque d’après le calcul de Victorius d’Aquitaine, qui avait été introduit dans l’usage de la gaule par le concile d’Orléans, en 541 ; mais en quelques lieux de la Gaule on suivait encore, comme en Espagne, l’ancien calcul romain.


xlvii. Le quatorzième jour des calendes de mai pour Grégoire, le douzième des calendes d’avril pour les Espagnols.

xlviii. Grégoire parle souvent de ces fontaines intermittentes d’Osser près de Séville, qui avaient selon lui le don merveilleux de s’emplir le jour de Pâques (Voyez les livres VI et X, et la Gloire des Martyrs, chap. XXIV).

xlix. Dans les Vosges, sur la Meuse, près de Neufchâteau.

l. Probablement Sainte-Geneviève.

li. Voyez Sulpice Sévère, Dialog. III, sur les vertus de saint-Martin. Cet évêque était Ithacius, un des ardents persécuteurs de Priscillien et de ses disciples mis à mort par Maxime comme hérétiques.

lii. Bertrand, de Bordeaux ; Ragnamode, de Paris ; sans doute les deux évêques qui avaient dénoncé Grégoire.

liii. Le texte dit : que j’ai retiré du bain de régénération. On baptisait alors en plongeant entièrement le néophyte dans la cuve baptismale. Son parrain était alors pour lui un second père, et cette parenté spirituelle produisait un lien si étroit qu’elle formait des empêchements au mariage, comme la parenté véritable.

liv. Les canons appelés encore aujourd’hui canons apostoliques n’étaient point alors reconnu dans l’Église gallicane. Ainsi la collection de Denys le Petit n’était pas encore admise en Gaule, puisqu’il place en tête les canons que Grégoire traite ici d’apocryphes. Voyez Le Cointe, Annales ecclésiastiques, année 577, et l’article Canons apostoliques, dans Moréri, édit. de Goujet (Guadet et Tar.).

lv. Ce sont ces mots : et episcopatum ejus acciapat alter, Ps., CVIII, 8, cités par Saint-Pierre, à propos de Judas Iscariote, Actes des Apôtres, 1, 20.

lvi. Probablement Jersey, l’île la plus proche de la côte (Ruinart). La suite de l’histoire de Prétextat se trouve ci-après dans les livres VII et VIII.

lvii. Cela paraît être une aurore boréale.

lviii. Évêque de Reims, très saint prélat suivant Fortunat, mais non suivant Grégoire de Tours, qui paraît reporter sur Ægidius une partie de l’aversion qu’il éprouvait pour Chilpéric et Frénégonde, protecteurs de ce prélat. Voyez le livre X.

lix. Mille auri centenaria, ce qui ferait cent mille livres d’or, somme incroyable.

lx. Deuxième concile de Lyon, tenu en 567. Mais dans les actes de ce concile (V. Sirmond et D. Labat) on n’a pas fait mention de Salone ni de Sagittaire.

lxi. Ce titre, rare en Occident, est donné encore à Priscus, successeur de Nicet, au deuxième concile de Mâcon, et à Sulpice, évêque de Bourges, dans une lettre de Didier, évêque de Cahors (Dom Ruinart).

lxii. C’est le seul exemple, dans Grégoire de Tours, du droit que s’arrogent les papes de confirmer ou de casser les décisions royales ou celles d’un synode.

lxiii. L’eau avec laquelle on le lavait, ou plutôt peut-être celle qui suintait de la pierre par les temps humides.

lxiv. La nuit du 10 au 11 novembre. Le 11 novembre est le jour de la fête de Saint-Martin.

lxv. Anciennement les condamnés à mort étaient privés des secours de la religion. Ce n’est qu’en 1397 (ordonnance du roi datant du 12 février 1396), qu’ils purent être confessés avant d’être conduits au supplice (Guadet et Taranne).

lxvi. La Vilaine semble ici la limite de la Bretagne indépendante (Guadet et Tauranne).

lxvii. C’étaient des Saxons établis, dès les IVe et Ve siècles, dans les Bessin et sur les frontières de la cité de Nantes. Fortunat, III, 8, loue Félix, évêque de Nantes, d’avoir soumis les Saxons à la loi du Christ (Dom Ruinart).

lxviii. Probablement l’église du prieuré de Saint Marcel, fondée à Châlons par le roi Gontran lui-même.

lxix. Aridius fut mis à la place de sagittaire à Gap ; Éméritus remplaça Salone à Embrun. Tous deux assistèrent au deuxième concile de Mâcon, en 585.

lxx. L’amphore contenait environ vingt-six litres.

lxxi. Il s’agit ici de l’arpent gaulois, ou aripennis, moitié de jugerum. Or le jugerum valait (Mém. de l’Académie des Inscriptions, t. XII, p. 318), 25,28 ares, ce qui donne 12,64 pour l’aripennis. L’arpent de Paris, contenant cent perches carrées, de dix-huit pieds chacune, a été trouvé équivalent à 34, 4887 ares (Guadet et Taranne).

lxxii. Lieu situé sur la rive gauche de la Vilaine entre la Seiche et le Bruc (A. Jacobs).

lxxiii. Erreur, Justin ne régna que 13 ans, de 565 au 5 octobre 578.

lxxiv. Le patriarche de Constantinople auquel on donnait encore souvent le nom de papa.

lxxv. Cette expédition eut lieu du temps de Justin et non sous Tibère

lxxvi. L’église où avait été répandu le sang humain était interdite jusqu’à ce qu’elle eût été purifiée.

lxxvii. C’est-à-dire payèrent, conformément à la loi salique, une somme d’argent pour chaque meurtre et chaque blessure.

lxxviii. Flavuris, quem Elevrem vocitant. Ce n’est ni l’un ni l’autre, mais Elaver. Le manuscrit de Grégoire portait probablement Elavuris.

lxxix. D’octobre, selon Marius d’Avenches, qui écrivait sous une latitude moins douce.

lxxx. Il est encore question de ce fléau dans les paragraphes suivants au livre IV.

lxxxi. Il avait quinze ans (Fortunat).

lxxxii. Fortunat le nomme Dagobert, dans l’épitaphe qu’il composa pour lui : livre IX, n° 1 à 5. Voyez le dernier paragraphe du présent livre.

lxxxiii. Pour forcer les juifs à pleurer sa mort, il ordonna de massacrer plusieurs nobles citoyens, aussitôt qu’il aurait cessé de vivre (Josèphe, de Bello judaico, I, 21).

lxxxiv. Marius d’Avenches les nomme Nicolas et Bonat, et place leur mort en septembre 581.

lxxxv. Trace d’une disposition du droit romain qui se trouve constatée au Digeste, fr. 3 : De his quœ ut insign., XXXIV, 8.

lxxxvi. Ce synode eut lieu en 579, selon Sirmond.

lxxxvii. D’abord à Mondonedo en Galice ; puis à Braga, Bracara, au Portugal.

lxxxviii. On les a conservés ainsi qu’un grand nombre d’autres inscriptions en vers dont l’église de saint Martin était décorée. Voyez Mss. grande Bibliothèque de Paris, lat. n° 797, f° 138.

lxxxix. Théodosie, née à Carthage.

xc. Herménegild, fiancé à Ingonde ; Récared, à Rigohthe. Voyez sur cette dernière au livre VI.

xci. Vraisemblablement Séville, où plus tard Herménegild fut assiégé par son père.

xcii. Plus tard, en 586, Herménegild fut mis à mort dans Tarragone par l’ordre de son père, parce qu’il avait refusé de recevoir la communion des mains d’un évêque arien (Paul Diacre, III, 21). Il fut honoré comme martyr. Ingonde s’enfuit, et, arrêtée dans sa course, fut conduite en Sicile, où elle mourut. Selon Grégoire, livre VIII, elle mourut en Afrique, tandis que les Grecs la conduisaient à Constantinople (Guadet et Taranne).

xciii. Basine, qui plus tard porta le scandale dans le monastère de la Sainte Croix à Poitiers.

xciv. Dont il sera question dans les livres VII et X.

xcv. Mir ou Théodemir II, roi des Suèves établis en Galice, qui régna de 570 à 583, et ramena à la foi catholique la plus grande partie de soit peuple jusque là arien.

xcvi. À Tours, veut dire probablement l’auteur. Le Cher se serait réuni à la Loire en amont de la ville.

xcvii. C’est-à-dire les envoyés de Mir, roi des Suèves, en Galice.

xcviii. Partie du vêtement des grands prêtres hébreux.

xcix. Il prend Eusèbe et Saint Hilaire pour des personnages vivants. Manifestum est mihi in hac causa Hilarium Eusebiumq, validos inimicos haberi. Augustin Thierry, dans ses Récits Mérovingiens, a suivi pour ce passage la traduction de M. Guizot, qui porte : Il m’est évident qu’Hilaire et Eusèbe ont été en cela violemment opposés l’un à l’autre. Tel n’est pas le sens.

c. C. Cœlius Sédulius, prêtre qui vivait à Rome au Ve siècle et composa plusieurs ouvrages, notamment un poème sur les miracles de Jésus-Christ, intitulé : Paschale Carmen.

ci. Le louangeur Fortunat fait au contraire l’éloge des essais poétiques de Chilpéric. Il paraît qu’ils étaient assez considérables en étendue (livre VI). Aimoin, moine au Xe siècle, en rapporte un fragment composé en l’honneur de saint-Germain.

cii. Les manuscrits varient sur la forme et le son de ces caractères, et Aimoin les donne autrement que Grégoire de Tours. Le roi Chilpéric, dit-il, ajouta à nos lettres l’ω grec, et trois autres inventées par lui, dont nous insérons ici la forme et le son : χ ch, θ th, φ ph. (Aimoin, de gestis Francor., l. 3, c. 40) Le dire d’Aimoin me parait plus probable que celui de Grégoire de Tours ; les trois sons que, selon lui, Chilpéric essaya de représenter par des lettres ch, th, ph, se trouvent en effet dans les langues germaniques, et les trois formes qu’il y voulut appliquer, χ, θ, φ sont empruntées à l’alphabet grec ; tandis qu’il n’y a aucun rapport, dans aucune de ces langues, entre les sons et les caractères dont Grégoire de Tours fait mention. — L’empereur Claude avait fait une tentative analogue et non moins vaine (Suétone, Claude, 41 ; Tacite, Annales, 11, 14).

ciii. Nutritius. Voyez la loi salique, titre XLIII, § 6, au sujet des grands admis à la table du roi. Sur Gogon, voyez les livres VI et VII.

civ. Intendance de toutes les écuries, qui devint plus tard un grand office, celui de connétable.

cv. On a vu, plus haut, un semblable serment prononcé sur la nappe d’autel.

cvi. C’est un autre personnage du même nom, également ennemi de Grégoire et membre du clergé de Tours.

cvii. Voyez un autre exemple de garde semblable, ci-dessus (§ 3). Ce même Platon devint plus tard évêque de Poitiers.

cviii. Berni, selon l’abbé Lebeuf.

cix. Ce qui laisse supposé, quoi qu’en dise dom Ruinart, qu’il célébra trois fois la messe (Guadet et Taranne).

cx. Fille de Frédégonde, appelée reine, comme les fils des rois étaient eux-mêmes appelés rois.

cxi. C’est-à-dire les jeunes enfants de Frédégonde. Au moment du procès, ils vivaient encore ainsi que Clovis.

cxii. Les pauvres habitués de l’église, et inscrits comme tels, matricularii.

cxiii. Il rentra chez lui, dans ses propriétés, dit Grégoire, ressecit ad propria. C’est une sorte de jeu de mots que s’est permis ici l’auteur, de même qu’en il raconte l’histoire de Leudaste sur le ton de la plaisanterie.

cxiv. Ou Berni. Probablement cette maison où tous les évêques furent réunis pendant la durée de l’assemblée.

  1. Ou Berni.