Page:Guizot - Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, Tome 1, 1823.djvu/23

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

arrivent à la connaissance des hommes à venir. Je n’ai pu taire ni les querelles des méchans ni la vie des gens de bien. J’ai été surtout excité par ce que j’ai souvent entendu dire à mes contemporains, que peu d’hommes comprennent un rhéteur philosophe, tandis que la parole d’un homme simple et sans art se fait entendre d’un grand nombre. Il m’a plu aussi de commencer ce livre par le calcul des années qui se sont écoulées depuis l’origine du monde ; c’est pourquoi j’ai ajouté les chapitres suivans.