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CHAPITRE II

une dépêche du mont-blanc



Le docteur Rabican, dont l’abattement et la neurasthénie s’étaient dissipés comme par enchantement, prit la direction des recherches avec une ardeur et une sagacité toutes juvéniles.

Des milliers de photographies de l’aéroscaphe et de son équipage furent envoyées aux principaux journaux français et étrangers, accompagnées d’une notice promettant une forte récompense à ceux qui pourraient apporter quelques renseignements sur la Princesse des Airs.

Les récompenses offertes étaient graduées suivant l’importance du renseignement.

Comme M. Bouldu l’avait promis, il fit avertir, télégraphiquement, tous les postes météorologiques, presque tous installés sur des montagnes.

Il en reçut, au bout de quelques jours, des réponses négatives…

Personne n’avait vu l’aéroscaphe.