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avec plus de méthode, les recherches commencées la veille.

On télégraphia à Paris, pour faire venir les plus fins limiers de la police de Sûreté.

La photographie de Ludovic Rabican et son signalement furent expédiés dans toutes les directions.

Une forte récompense fut promise à ceux qui pourraient fournir quelque indice.

Tout fut inutile.

Les jours passèrent ; et non seulement l’enfant ne revint pas, mais personne ne put apporter le moindre renseignement sur la manière dont il avait disparu.

Seul, le concierge de l’institut Rabican se souvint d’avoir entendu ouvrir et refermer la petite porte qui donnait sur les jardins, dans la nuit qui avait précédé l’expérience aérostatique.

Cette porte, dont le docteur était le seul à se servir dans ses visites tardives, était interdite aux autres personnes de la maison.

Comme le docteur Rabican affirma n’être pas sorti cette nuit-là, il devint évident pour tout le monde que c’était Ludovic que le concierge avait entendu.

C’était là un indice précieux, mais qui laissait le champ libre aux plus sinistres suppositions.

L’enfant avait pu être attaqué, dévalisé, jeté à la Seine ; et les assassins avaient eu toute facilité pour faire disparaître les traces de leur crime.