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en mocassins

Doux, gai, très imaginatif, l’âme imprégnée de la poésie des choses, moins raisonneur qu’illuminé, il est spiritualiste à la manière des anciens Celtes que hantait le rêve du monde invisible.

Les Hurons-Iroquois, moins sauvages et moins insouciants, plus positifs et plus capables d’initiative, bien qu’ils aient fini par être très mêlés aux Algonquins, ont mieux résisté que ceux-ci, au contact avec l’homme civilisé. Leur plus grande virilité d’esprit et leur caractère plus robuste, leurs ambitions plus larges et plus terrestres, les ont fait comparer avec raison aux anciens Romains et aux peuples de race teutonique.