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en mocassins


« Je le jette
Mon corps. » (bis)

« Sur la face de la terre
Frappe la lumière ;
Donne-moi dans ta bonté,
Mon dieu ! (il appelle ainsi le soleil).
Un semblable pouvoir. » (à savoir : de frapper à la face son ennemi).
« Pourquoi, guerriers,
Restons-nous en arrière,
Nous qui portons le signe de l’Awasis ? »

(L’Awasis est un poisson, totem d’un de leur clans).

« Je vais au champ de bataille — le sentier de la guerre, (bis).
Mon sentier de guerre !
Mon ciel est clair et beau :
Que d’autres hésitent ! En avant ! Mon dieu ! Mon droit ! »[1]

CHANT DE MORT CHIPPEOUAIS.

Il y manque le refrain qui est intraduisible.

« Sous le centre du ciel

Je pousse mon baim-wa-wa. » (Baim-wa-wa est une onomatopée désignant le bruit du tonnerre).

« Ô étoile ! tous les jours (Il parle de l’étoile de sa destinée)
"Je te regarde. »

  1. Traduit de l’anglais. Voir Schoolcraft : « Oneota », p.
    347.