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CHAPITRE VIII.

Pleine Bretagne.

Enfin, voici Lorient ! Je pourrai reprendre mes études interrompues par les voyages, mes habitudes régulières et connaître un des plus curieux pays de France ; car les mœurs et les coutumes bretonnes ne ressemblent en rien à celles des autres départements.

L’originalité n’en sera détruite que quand la facilité des communications permettra aux éléments civilisateurs d’y pénétrer.

Des détachements devaient être envoyés sar différents points de la Bretagne, j’en ferais certainement partie ; ainsi, je pourrais vérifier l’exactitude des récits que j’avais lus et voir de mes yeux ces fameux monuments qui remontent à une haute antiquité.

Je m’empressai d’acquérir des connaissances générales sur cette vieille province, me promettant de causer avec les gens du pays, persuadé que je recueillerais des renseignements précieux.