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PREMIERS PAS EN BRETAGNE

main restée libre à l’appendice terminal de son ardent coursier, il dévore l’espace…

Les hommes se tordant sous le fou rire, sont impuissants à lui porter secours ; on crie, on trépigne, on pleure… et on ne parvient à remettre le cavalier debout que lorsqu’il est enfin désarçonné par sa fougueuse monture.

Le Sergent Verrachon

(page 76).


Pendant quelque temps, les hommes de la compagnie ne purent regarder leur supérieur sans partir involontairement d’un éclat de rire ; mais, le bon Verrachon, au lieu de les envoyer à la salle de police, comme auraient fait tant d’autres, prenait la chose du bon côté, et narrait en détail, aux camarades absents alors, cette aventure qui nous avait tant divertis.