Ce serait à la fois injuste et insensé.
Celui qui mesure le vent à la toison des brebis n’a pu donner une telle loi.
Un des docteurs réunis autour de Jésus lui fît cette question :
« Qui est le prochain ? »
Et le Christ répondit par la parabole du bon Samaritain, et le docteur en tira lui-même cette conclusion :
« Le prochain est celui qui exerce envers nous la miséricorde. »
Ce n’est donc pas le genre humain tout entier.
La loi est donc sage, elle est facile à accomplir : il est doux d’être une source de consolation et de joie pour ceux qu’on aime.
Mais peut-être, jeune fille, tu n’as pas encore songé à la grandeur de ce devoir, l’amour du prochain, — l’amour des tiens ? Tu as reculé devant l’impossibilité de pratiquer une loi écrasante et tu l’as rejetée sans chercher la vérité, sans dire : « Toute loi qui excède les forées humaines et qui est imposée à l’homme ne vient pas de Dieu. »
Ton prochain, ce sont tes parents, ce sont tes amis,