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— Mon Blondinet, mon cher petit Blondinet ! nous allons être tous heureux. Grand-père a ri ! Nous n’aurons plus faim, nous n’aurons plus froid, nous ne pleurerons plus…
— Et nous irons tous à l’école, ajouta Blondin.
— Revoir mon pauvre frère… quelle joie pour moi ! Mes chers petits, nous avons bien souffert ; mais le bonheur arrive toujours quand on est courageux. Blondin, donne-moi la lettre que je la lise moi-même. Tiens ! vois donc ! elle est en retard de trois jours… mais chut ! écoutez !… n’est-ce pas le roulement d’une voiture que j’entends ?…
— Non, non, père ! c’est le vent qui s’engouffre dans les grands arbres.
— Le vent, petite ! Non, ce n’est point le vent… Ouvrez la porte, vous