Page:Guinard - Les noms indiens de mon pays, 1960.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.

marins entre l’Europe et l’Amérique. Les navires venant de l’étranger y font escale ; il y a des bureaux de douane et un hôpital pour les marins.

En 1629, l’année de la prise de Québec par les Kirke, les PP. Vimont et de Vieuxpont firent naufrage l’un après l’autre sur les côtes de Canso et s’y établirent en fondant une mission au service des Micmacs.

Études hist. et géolg. du P. Pacifique, Cap. p. 270.

Encyclopédie Grolier.

CAPITACHUANE
Capitachuane pour Ka pitchatchiwan (le long courant) Algonquin. Cris.
Racines : Pitcha, long ; djiwan : courant.

C’est ainsi que les algonquins appellent un affluent de la rivière Ottawa.

CASCAPÉDIA
Cascapédia (rivière large) Micmac.
Racines : kaska : large ; En cris : anakaskaw : large ; pegiag : rivière.

Cascapédia, province de Québec, comté Bonaventure, est le nom d’une baie, d’une paroisse et d’une rivière qui prend sa source dans un lac près des monts Shickshock et qui se jette dans la Baie des Chaleurs. À son embouchure, elle atteint une largeur de 1 500 pieds. La pêche et l’exploitation des forêts y sont florissantes.

La Gaspésie au soleil par Antoine Bernard, C.S.V.

Études hist. et géog. p. 182 par le P. Pacifique, Cap.

CATARACOUI

Selon le Père Michel Jacobs, s.j., iroquois de Caughnawaga et spécialiste en langue iroquoise, Cataracoui vient de « otara » (glaise) et ce mot signifie « où il y a des dépôts de glaise ».

Cataracoui est le nom d’une rivière faisant partie du canal Rideau, qui se jette, à Kingston, dans le fleuve St-Laurent. C’est aussi le nom d’un fort bâti en 1673 par Monsieur de Frontenac et détruit par le Colonel Bradstreet en 1758. Sur son emplacement s’élève au-

— 29 —