Nom d’un lac du Manitoba et d’une gare de chemin de fer.
De toute évidence, ce nom fut donné aux Canadiens français parce que les Indiens remarquèrent qu’ils se fabriquaient des canots en creusant des troncs d’arbres, et non en écorce de bouleau comme leurs canots à eux.
Non loin de Moosonee, il y a un ruisseau que les Indiens appellent Wémistigojiw sipichich « le ruisseau des Français ». C’est dù au fait qu’au printemps de 1686 le chevalier Pierre de Troyes, allant déloger les Anglais de la Baie James, s’y arrêta avec ses soldats afin de préparer l’assaut du fort Moose sipi, aujourd’hui Moose Factory.
Les eaux de ce lac s’écoulent dans la rivière Waswanipi. On y arrive par un portage. Au milieu de ce portage il y a un petit cimetière et tout près de longues perches plantées et chargées d’ossements d’ours, liés ensemble. Dans leurs superstitions, les Indiens croient qu’ils ne tueraient plus d’ours s’ils dispersaient leurs ossements et c’est pourquoi ils les ramassent. L’âme de l’ours tué, disent-ils, avertiraient les ours vivants de quitter les terres de chasse de ces Indiens qui les abattent et les mangent.
Wetaskiwin est une ville de l’Alberta. C’est là que les Cris et les Pieds Noirs firent autrefois la paix. Wétaskiwin est un grand