Nom que les tribus indiennes donnaient à leurs « grands chefs, leur capitaines ». En Acadie, le titre de Sagamo allait à l’aîné de la famille la plus puissante et la plus nombreuse. Néanmoins cette haute dignité était en principe élective et non héréditaire. Il reste que le Sagamo était l’homme « fixe » et d’une certaine manière inchangeable. Ses attributions étaient d’entretenir les chiens de chasse, de construire les canots de pêche, d’approvisionner la tribu entière, de régler les litiges, de déclarer la guerre et de la diriger. Le Sagamo présidait les conseils ou assemblées de la tribu, recevait les ambassadeurs étrangers, s’associait aux autres Sagamos d’une même fédération pour toutes les question d’intérêt général. De Sagamo les Français et les Anglais ont formé le mot sachem.
Sagluk poste de traite du détroit de la Baie d’Hudson, péninsule de l’Ungava. Les Esquimaux l’ont probablement ainsi dénommé parce que les environs sont trompeurs. Le poste fait de bien maigres affaires en matière de fourrures. Il a son poste émetteur de radio commercial.
A. THIBERT, O.M.I.
Nom d’une paroisse du diocèse de Mont-Laurier, province de Québec.
M. J. A. Burgesse écrit (30 mai 1949, document de la S. Hist. du Saguenay, cité dans la préface du présent volume) : « Je ne con-