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PÉRIBONCA
Péribonca pour périwanga (rivière creusant dans le sable). Algonquin, cris, tête-de-boule.
Racines : Per, pen : ôter, descendre ; anga : sable.

Péribonca est le nom de deux rivières, la petite et la grande Péribonca, qui versent leurs eaux dans le lac St-Jean, et le nom d’une paroisse du diocèse de Chicoutimi.

Péribonca s’est fait connaître surtout depuis que Louis Hémon y a écrit le roman « Maria Chapdelaine ». On a élevé un monument, sur les bords de la rivière, à l’auteur de ce livre.

En 1679, Louis Jolliet, accompagné du Père Antoine Silvy, S.J., et huit coureurs des bois, remonta la rivière Péribonka, quand, sur l’ordre du gouverneur Frontenac, il se rendit à la Baie d’Hudson, faire enquête sur les forces des positions anglaises. Il apprit par des Indiens que les Anglais y avaient déjà quatre forts, défendus par 60 hommes. Il constata que ces forts n’étaient pas difficiles à enlever, les Anglais croyant impossible une attaque venant de l’intérieur du pays.

Histoire du Saguenay, p. 89.
Along Quebec Highways 1930.
PETAIKAN
Petaikan pour pitaikan (loge de castor brisée) Cris.
Racine : pitaikew : il brise sa loge.

Petaikan est un village de la Saskatchewan, situé à mi-chemin entre les rivières Carrot et Saskatchewan.

PETAWAWA
Petawawa pour Petwewe (On entend le bruit (des chutes des rapides), le bruit vient jusqu’ici) Cris,

Petawawa est le nom d’un village du comté de Renfrew et d’une rivière ontarienne qui arrose le Parc Algonquin et se jette dans l’Outaouais, près de l’île des Allumettes.

Pendant la guerre (1939-1945) de gouvernement y établit un camp d’entraînement et un camp de concentration.

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