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Dans « La Gaspésie au Soleil », p. 27, le Frère Antoine Bernard traduit « Grand Pabos et Petit Pabos : rivières rapides et d’un fort débit ». Sa traduction est donc à l’opposé du Père Pacifique.

Pabos est le nom d’une paroisse, d’une mission et de deux rivières qui se jettent dans la Baie des Chaleurs, comté de Gaspé.

J.-A. CUOQ, P.S.S., Lexique de la langue algonquine.
PACKWATCHI
Packwatchi (Montagne pelée) Cris.
Racines : Packwaw : c’est pelé, désert, stérile ; tchi : idée de montagne.

Packwatchi est une élévation de terrain avançant dans les eaux de la Baie James, à mi-chemin entre les postes Albany et Moosonee.

PADLEI
Padlei, de Padlerk (Le plus bas, méridional) Esquimau.

Padlei est un poste à l’intérieur des terres, vis-à-vis de Cap Esquimau et en bordure du pays boisé. Les Esquimaux y rencontrent les Indiens et font des échanges. La tribu esquimaude du Cap s’appelle elle-même les Padlermiuts : « gens du sud ». Padlei a son poste de traite opéré par la Compagnie de la Baie d’Hudson, et sa mission Ste-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, établie depuis plusieurs années. Ce poste fut visité pour la première fois par ls R.P. Emmanuel Duplain, O.M.I., en 1925. Actuellement, il est servi régulièrement par les Pères Oblats du Cap Esquimau. Le terrain est accidenté au point que les Esquimaux l’appellent plutôt Kingarualik, c’est-à-dire « le pays des collines. » Le service de ravitaillement se fait seulement par un avion qui vient de Cap Esquimau.

Arthur THIBERT, O.M.I.
PAGWACHUAN
Pagwachuan pour pakwatchiwan (courant peu profond) Cris, algonquin.
Racines : pakwa : peu profond, il y a peu d’eau ; tchiwan : courant.

C’est le nom d’une rivière de la Province de l’Ontario.

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