couverte et exploré par Cavalier de La Salle, vers 1670, et demeura possession française jusqu’en 1760.
Village sur le lac des Deux-Montagnes, renommé par son abbaye cistercienne, son école d’agriculture et sa ferme modèle où l’on fabrique le fameux fromage d’Oka.
Avec les années, la mission indienne du lac des Deux-Montagnes a pris le nom d’Oka. Cette mission avait été fondée en 1721, par M. Robert Gay, Sulpicien, afin d’y réunir les indiens de la montagne du Sault Récollet, de L’Île aux Tourtes, et de tous les environs. On y parlait iroquois et algonquin, De 1721 à 1747, 24 prêtres sulpiciens se succédèrent à la tâche.
Les premiers oblats destinés aux missions firent à Oka un long stage d’étude des langues indiennes. Ils revinrent, enthousiasmés de leurs professeurs, bien munis de catéchismes, de livres de prières, de sermons, de dictionnaires, cartes géographiques et précieuses notes de tout genre.
Un jour que je voyageais en chemin de fer, un vénérable prêtre sulpicien vint s’asseoir près de moi, et commença à me parler en cris. Je le pris pour un missionnaire quelconque et ce n’est que plus tard que j’appris quel sorte d’homme il était : un savant polyglotte, un maître linguiste, un spécialiste en langue algonquine, auteur de plusieurs volumes réputés. Je découvrais M. J.-A. Cuoq, p.s.s. C’était en 1898.
Okanase dans la localité de Balcarres, est un groupement de 123 indiens, en Saskatchewan. Okanase et Keeseekons sont des noms imposés par un sorcier.