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promenades japonaises.
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d’entrer, je vois le bonze tourner le dos au sanctuaire et se prosterner la face contre terre. Je me retourne pour voir ce que peut bien adorer ce prêtre démonstratif et j’apprends que je suis moi-même l’objet de ces hommages intempestifs. Je me dérobe de mon mieux à cette politesse qui va jusqu’à l’idolâtrie et pendant que le brave homme, du haut des gradins sacrés, en est à son second prosternement, moi assis par terre, le dos tourné, je remets mes chaussures.



Décidément la mise en scène est manquée. On aurait dû me prévenir du cérémonial. Kondo me fait observer que, si j’avais des tabis et des guetas, j’aurais pu tout en saluant remonter sur mes souliers de bois. Allons ! je vois qu’il faudra, une autre fois, faire des répétitions préalables.