Anglais et les Anglaises commencent à venir à Nikko en tournées de touristes et les ladies ont fait des plaintes au sujet de la tenue des traîneurs de voiture.
En plein champ, cela n’a pas d’importance, mais, quand il y a du monde, cela gêne les dames de penser qu’on les regarde, tandis qu’elles voient.
Nos hommes ne se le font pas dire deux fois. Prenant leur ténogoui qu’ils avaient sur la tête, ils le nouent autour du cou et satisfont ainsi aux ordres du magistrat.
Du reste nous pouvons contempler M. le maire lui-même, car c’est notre aubergiste. Il se présente dans notre appartement pour nous saluer en qualité d’hôte et nous demander nos passeports en tant qu’officier public.
Pendant qu’il prend nos signalements, Regamey, son crayon à la main, lui rend la pareille.
Il pleut. Pour ne pas nous mouiller les pieds, nous essayons des chaussures japonaises. Regamey et M. Sarazin réussissent assez bien. Pour moi, après avoir manqué deux ou trois fois de me casser le cou, je