N’avoie tabour ne viele :
En la rue Raoul Menuicet[1]
Trouvai un homme qui mucet
Une femme en terre & en ſiet.
La rue des Eſtuves[2] en près ſiet.
En près eſt la rue du Four[3] :
Lors entrai en un Carefour[4],
- ↑ De la rue des Estuves à la rue de Neele.
Cette rue est probablement la section de la rue des Deux-Écus qui s’appela plus tard rue Traversainne. Les deux vers qui suivent tendent à faire croire qu’il y avait un cimetière en cet endroit.
- ↑ De la rue Crois-de-Tirouer à l’enceinte.
Elle doit son nom aux étuves ou bains qui s’y trouvaient. Depuis 1517, elle n’existe plus qu’entre la rue Crois-de-Tirouer ou Saint-Honoré et la rue des Deux-Écus. Elle a gardé jusqu’en 1865 le nom de rue des Vieilles-Étuves ; à cette époque, elle a pris le nom de rue Sauval.
- ↑ De la rue de Chastiau-Festu au Carrefour.
Cette rue devait son nom au four banal que l’évêque de Paris y possédait.
- ↑ Carrefour situé devant Saint-Eustache.
Quelques commentateurs ont pensé que le poète a voulu parler d’un autre carrefour, parce que, disent-ils, la rue des Écus y aboutissait. Le vers suivant ne prouve nullement cette allégation.