Et la rue des Roſiers[1] près :
Et la Grant-rue-de-la-Porte
Baudeer[2], ſI con ſe comporte,
M’en alai en rue Percié[3] ;
- ↑ De la rue du Roy-de-Sézille à la rue (Vieille) du Temple.
Cette rue formait autrefois un retour d’équerre ; mais la partie aboutissant à la rue Saint-Antoine, devint sous Louis XII la rue des Juifs, en raison des Juifs qui vinrent l’habiter.
- ↑ De la rue de la Viez-Tiesseranderie à l’enceinte.
Cette rue devait son nom à la porte Baudeer ou Baudet, à laquelle elle conduisait. Elle prit plus tard le nom de la rue de l’Aigle, puis au quinzième siècle, celui de rue Saint-Antoine, parce qu’elle conduisait à l’abbaye de ce nom. Actuellement, la partie voisine de l’Hôtel-de-Ville se nomme rue François-Miron, du nom de François Miron, prévôt des marchands, qui mourut en 1609.
- ↑ De la rue de Joy à la Grant-Rue-de-la-Porte-Baudeer.
C’est aujourd’hui la rue Percée.
vement la rue de l’Escoufle, des Ecoufles, et, enfin, des Ecouffes. Ce dernier nom lui est resté. En vieux français, le mot escofles veut dire milan ; peut-être une enseigne a-t-elle fait donner à la rue qui nous occupe le nom de cet oiseau.