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2
J’ai usé mes sabots, j’ai percé mes bas, à faire ma
cour à Louison dans ses champs et ses prés.
3
Qui verrait Louison marcher dans la rue, portant
des dentelles et des roses des deux côtés :
4
Alors, les bourgeois se disent l’un à l’autre ; à présent,
c’est la mode de porter des capes noires.
5
Mais elle ne sait pas le français ni la cadence, et ce
n’est pas en breton que s’explique la noblesse.
6
« J’aurai une petite bonne qui saura le français, et
parlera pour moi, quelquefois, quand il le faudra :
7
« Elle m’habillera, me déshabillera, me tirera les bas,
et me mettra au lit auprès de mon monsieur. »


2e phrase = Tripodie du genre quinaire, 1er ton du plain-chant avec si .

3e phrase = Tripodie du genre quinaire, 1er ton du plain-chant sans si , mais composée de la 1re mesure de la 1re tripodie, et des deux dernières mesures de la 2e tripodie. Ce qui produit un exemple fort curieux de modulation selon les règles anciennes.

Nous croyons que la poésie de cette chanson n’est pas complète.