Page:Guillemot - Le Bohême.djvu/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.

75
Le Bohême.

On finit par lui dire :

« Vous ne vous asseyez pas ?… Asseyez-vous donc et prenez quelque chose. »

Il ne se le fait jamais répéter deux fois.

Il y a huit ou neuf ans, on remarquait, parmi les habitués du Café des Variétés, un pauvre diable d’une quarantaine d’années, — quarante-cinq au plus. Ses cheveux étaient tout blancs ; le résultat sans doute de désillusions et de chagrins de lui seul connus.

Cet homme, autrefois notaire dans son village, s’était senti piqué tout à coup de la tarentule littéraire. Il avait vendu sa petite étude, et était venu à