Page:Guillemot - Le Bohême.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.

121
Le Bohême

Jeune rimeur en pitié, je n’ose dire en affection.

Un jour, dans un journal de bouillants iconoclastes, brûleurs d’idoles, quelqu’un dit :

« Il faut en finir avec X… l’académicien !… X… l’académicien est un simple pitre qui déshonore la corporation des lettres, il faut exécuter, il faut réduire à néant X… l’académicien. Qui s’en charge ?

— Moi ! s’écria vivement notre poëte.

— Toi ! mais tu ne le connais pas !

« — Comment !… je ne le connais pas ?… je dîne chez lui trois fois par semaine !… »